Les neurosciences

Les neurosciences, à travers notamment les travaux du Dr Paul MacLean dans les années 1960, nous offrent un point de vue très intéressant du fonctionnement du cerveau et surtout de nos réactions !

Cela nous est très utile pour approfondir notre connaissance de nous-même. Ce sont des éléments que j’utilise régulièrement lors des séances de thérapies énergétiques.

En effet, selon les principes du Dr MacLean, nous pouvons distinguer « 3 cerveaux » :

  • Le reptilien
  • Le limbique
  • Le néocortex

Ils vont chacun avoir une fonction bien déterminée et nous influencer dans nos actions.

Le cerveau reptilien

Aussi appelé cerveau instinctif, archaïque ou primitif. Il comprend le tronc cérébral et le cervelet. Il gère tout ce qui est en lien avec notre survie :

  • toutes les fonctions autonomes de notre corps,
  • notre instinct de survie, la reproduction,
  • les réactions et mécanismes de défenses ; le réflexe qui nous fait freiner ou courir plus vite en cas de danger, …
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source : « Vaincre ses peurs, c’est parti » d’Hervé Magnin

Dans l’ordre de l’évolution, c’est le premier à être apparu, il y a 500 millions d’années pour arriver à son stade le plus développé chez les reptiles, il y a environ 250 millions d’années.

Pourquoi est-il si important ?

Très relié à notre mental et à notre inconscient, il n’aime pas le changement et peut souvent être dans la pulsion et la compulsion. C’est le siège de nos instincts, de nos mémoires archaïques, il est mature dès la naissance.

Il est très impliqué dans des fonctions cognitives comme l’attention et il va réguler les réactions face à la peur et au plaisir. Il reste le moins évolué des trois mais le plus réactif.

En fonction de l’information donnée au cerveau, de l’état d’urgence ou du niveau estimé de danger, c’est lui qui gérera la prise de décision et prendra le dessus sur les cerveaux limbique et néo-cortex.

Pour ne citer qu’un exemple, quand nous avons vu certains se ruer sur les rouleaux de papiers toilette lors du premier confinement en 2020, ces personnes réagissaient clairement sous l’emprise de leur cerveau reptilien !

Il n’y a pas de notion de temps au niveau de ce cerveau, toutes les mémoires y sont stockées depuis notre naissance telle une grande base de données.

Comme il gère principalement notre survie, tout ce qui sort du cadre habituel de notre environnement, de notre routine peut constituer un potentiel danger pour lui. Un individu qui aurait un comportement différent du nôtre ou de notre groupe sera considéré comme un éventuel danger. Un changement d’habitude (début d’une activité sportive, alimentation différente, …) peut être freiné par le cerveau reptilien car cela sort de son cadre de référence.

Il est intéressant de regarder les mécanismes du cerveau reptilien en séance de thérapie énergétique. Cela permet d’observer nos freins, nos peurs…

Le cerveau limbique

C’est le deuxième à s’être développé avec l’émergence des premiers mammifères. Nous pouvons dater son apparition il y a environ 65 millions d’années.

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source : « Vaincre ses peurs, c’est parti » d’Hervé Magnin

Il comprend le thalamus, l’hippocampe, l’amygdale et l’hypothalamus et gère tout ce qui est en lien avec nos émotions.

Binaire, il va nous donner des indications sur ce que nous aimons, n’aimons pas, ce que nous trouvons beau, pas beau, …. Et gérer aussi une partie de nos comportements et actions.

Si le cerveau reptilien n’est pas capable d’apprentissage, le limbique oui ! Ainsi certains de nos blocages, de nos croyances limitantes ont pu venir s’enregistrer par une répétition d’actions dans notre cerveau limbique.

Par exemple, le maître d’école qui répète que l’enfant est incapable, ou les parents qui répriment leur enfant dès qu’il souhaite s’exprimer, cela va venir s’inscrire dans le cerveau limbique par une réaction émotionnelle et ainsi conditionner les réactions à l’âge adulte.

Il est donc très lié au développement émotionnel de l’enfant.

Le cerveau néocortex

Dernier dans l’évolution humaine, il n’aurait « que » 3.5 millions d’années.

Si les deux premiers cerveaux sont opérationnels à la naissance de l’enfant (bien que le limbique ne soit pas mature avant quelques années), le néocortex, lui, arrive à maturité entre 20 et 25 ans.

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source : « Vaincre ses peurs, c’est parti » d’Hervé Magnin

Il correspond à la couche externe des hémisphères cérébraux. Il constitue entre autres la matière grise.

Ce cerveau est celui de la logique, la rationalité, appelé même par certains chercheurs le « cerveau intelligent ».

« Il est impliqué dans les fonctions cognitives dites supérieures comme les perceptions sensorielles, les commandes motrices volontaires, le raisonnement spatial, la conscience ou encore le langage. »[1]

Il est capable de contrôler l’expression de nos émotions nous permettant d’avoir des réactions appropriées à notre environnement, par rapport à la société, …

C’est le cerveau de l’adaptation par excellence.

Interaction des 3 cerveaux

Comme nous venons de le voir, ces trois cerveaux sont complémentaires. Malheureusement, ils ne collaborent pas toujours de façon très fluide et souvent le cerveau reptilien ou limbique prennent le dessus.

Le modèle du cerveau triunique de MacLean est controversé aujourd’hui et peut sembler obsolète. Il n’en reste pas moins un excellent moyen pour comprendre les interactions cérébrales et surtout nos comportements et réactions face à telle ou telle situation.

Soit c’est le cerveau reptilien qui prendra le dessus pour réagir face à un danger ou une agression (réel ou non). Par exemple lorsqu’un conducteur s’énerve au volant si un autre lui passe devant.

Soit le cerveau limbique si cela concerne la recherche de bien-être ou une réactivité émotionnelle. Par exemple l’envie d’une gourmandise après une dure journée ou pour se féliciter après une action dont on est fier. Ou encore, une reconversion professionnelle vers une voie plus épanouissante bien que moins lucrative !

Dans certains cas, le néocortex a la primeur, notamment lorsqu’il faut élaborer des stratégies, trouver la solution à une problématique, …

Le grand intérêt, grâce à cette connaissance, est de pouvoir mieux comprendre nos réactions.

Cela nous permet aussi de mieux connaître nos croyances limitantes, nos blocages et d’en trouver l’origine, généralement aux portes de l’inconscient !

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[1] Source Wikipédia : page Néocortex

source : « Vaincre ses peurs, c’est parti » d’Hervé Magnin

source : www.tissia-louis.com